samedi 30 juin 2012

On the road again

Il y a presque jour pour jour un an que le blog est en suspens. Et ça me manque ! D'écrire à des lecteurs souvent inconnus, de savoir que mes photos ne finiront pas stockés parmi tant d'autres dans les labyrinthes de dossiers de mon disque dur externe, de prendre le temps de raconter des histoires...

Par où commencer ? Dans l'ordre chronologique peut-être : pas très original, mais peut-être que c'est comme ça que je fonctionne : l'un des premiers textes personnels que je me connaisse se voulait être un début de journal, mais a en fait plutôt la forme d'un emploi du temps précis à la minute de toutes les activités de la journée, du bol de céréales au coucher...

Si beaucoup de choses ont changé ces douze derniers mois (où je vis, ce que j'y fais...), une chose reste constante : je suis toujours plus ou moins "pe drum", sur la route (ou une tentative de justifier le titre du blog). Bref tour des dernières escales, avant d'arriver à Berlin et à cet endroit assez spécial d'où j'écris en ce moment.

CFR

Retour il y a à peu près un an : on partait avec deux très bons amis, Stéphane et Joanne, pour un voyage entre la Transylvanie (au son des tubes hippies des années 1970), la Bucovine et ses magnifiques chapelles peintes, et la Moldavie roumaine, à Iasi. Dernier crochet à Sofia, pour boucler la boucle avant de quitter Cluj.


Retour au pays, à Quimper, juste à temps pour le festival de Cornouaille, que je rate en fait normalement presque chaque année.


Pour quelques jours seulement... Départ chez nos voisins celtes, en Irlande. Sans rupture non plus : j'y retrouve Paddy et Lidiya, des amis de Bulgarie, et Alice, voyageuse autralienne et musicienne amoureuse de l'Irlande, qui a vécu à Cluj quelques mois.



L'étranger, mais sans l'être, comme un mélange entre les souvenirs d'Angleterre et la Bretagne. Cork, Dublin, Galway.




Glencolumkill : un village au bout du monde, qui correspond tant à ce qu'on imagine de l'Irlande qu'on se demanderait presque s'il n'a pas été inventé pour les touristes !... sauf qu'il n'y a pas de touristes. Les moutons ont la plus belle vue sur la mer, l'herbe est verdoyante, et les deux pubs sont pleins à craquer de musiciens. Mais je suis malade et ne peux pas vraiment en profiter - ce n'est que partie remise.

Un saut à Paris pour me requinquer (requinquer, ça vient de requin ?), et c'est parti pour Porto, avec Klervi.


Une semaine de rêve, de pause et de paix. Beaucoup de très belles couleurs, qui ont déteint sur notre moral, et notre physique (plus en coup de soleil qu'en bronzage peut-être).


Porto

Fête à Porto




De vieux jeux, un piano, une voiture et deux soeurs


Cette fois ça y est, un vrai retour en Bretagne : huit ans que je n'y ai plus habité plus d'un mois maximum. Après toutes les nouveautés des derniers mois, rien de tel que de retrouver des lieux si connus.

Stang Luzigou

Le retour, censé être un transit à nouveau (ce mot qui a vrai dire me suit depuis la Bulgarie - ah, Maspéro), se transforme doucement en une installation de quelques mois. Je redécouvre la région à la manière de ma découverte de l'Europe de l'Est, en partant par la langue, puis en rencontrant des amis, en voyageant dans le coin...


Quelques voyages encore quand même de temps en temps, notamment par le réseau Transeuropa : on se retrouve à Amsterdam, la ville des vélos et des canaux (où je ne manque pas de tomber), où je suis accueillie chez une Couchsurfeuse retraitée d'une grande hospitalité.


Puis un court retour en Roumanie, en passant par Paris (ci-dessous), pour un forum sur les Roms (du projet "People Power Participation"). Même si on est à Bucarest et pas à Cluj, j'aime bien cette sensation d'être un peu chez soi, que ce soit parce que j'y ai des souvenirs ou parce que certaines choses (comme la langue) m'ont manqué. Mais en revenant dans des endroits connus se pose souvent la question de si l'on y est bien toujours chez soi, si on va à nouveau être accepté. C'est un défi de revenir, on n'est jamais trop sûr de ce qu'on va retrouver.


Sauf pour Ergué-Gabéric je crois : il y a des lieux comme ça auxquels on peut faire confiance pour ne pas (trop) changer. Mais il manque quelqu'un, ou plutôt quelqu'une (bien qu'absolument pas quelconque, pas de méprise) à Ergué, qui est littéralement à l'autre bout du monde (l'autre Penn ar Bed comme dirait l'autre), j'ai nommé : Klervi, à Taïwan ! L'occasion pour toute la smala de partir - pour la première fois aussi loin après la Bulgarie - pour revoir notre soeur / fille / nièce.


Taipei me frappe par ses contrastes, entre ses grandes tours et néons, et  ses temples et cérémonies très anciens...






Un très beau voyage, j'espère que d'autres suivront...

2012 : pas beaucoup de certitudes sur où je passerai cette année. Toujours est-il qu'elle commence (après Taipei), en Bretagne. Je cherche un travail, et vivote en attendant, notamment en donnant des cours d'anglais.

Centre Finistère
Quelques petits voyages aussi de temps à autre, comme en Touraine, sur les traces des plus bons crus (il faut dire qu'on a un guide qui s'y connaît pas mal); une super BD d'ailleurs sur le vin: Les Ignorants


Et surtout pas mal de temps dans le Morbihan, du côté de Vannes et des alentours. 

Vannes




Jusqu'à il y a quelques mois... La suite bientôt !

1 commentaire:

  1. Quel plaisir de te revoir écrire. Et de me rappeler en ce beau jour de juillet les vacances de Porto, les moments passés ensemble en Bretagne, Taiwan, et plus récemment Berlin :-)
    Même si ce sont de magnifiques souvenirs, j'ai particulièrement hâte de voir, lire, mais surtout partager et vivre avec toi ce qu'il reste à venir!

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